Arnaques liées au coronavirus
Partant du constat que depuis l’apparition des premiers cas de coronavirus, les arnaques de la part de sociétés et d’individus malveillants se multiplient, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a lancé un appel à la vigilance.
La DGCCRF a appelé à la vigilance les consommateurs en énumérant sur son site internet une dizaine de pratiques liées à la crise du covid-19 présentant – ou susceptible de présenter – un caractère frauduleux. Par exemple, certains individus exercent de manière illégale, l’activité d’intermédiaire en financement participatif. Il est important de s’assurer de l’identité du professionnel et de la destination de vos dons avant d’effectuer un transfert d’argent.
Parmi les fraudes évoquées par la DGCCRF, certaines sont nées avec la crise du covid-19, telles que la décontamination des logements privés. La DGCCRF rappelle qu’elle n’est pas prévue à ce jour par les services de l’État et que les personnes prétextant une décontamination obligatoire n’y sont pas habilitées et cherchent à s’introduire à votre domicile frauduleusement.
D’autres fraudes préexistaient à la crise. Parmi ces fraudes, le phishing ou le smishing (ou hameçonnage), qui consiste à usurper l’identité d’une entreprise ou d’une administration pour envoyer des courriels ou SMS liés à l’épidémie de coronavirus et ainsi inciter à cliquer sur un lien ou rappeler un numéro surtaxé afin d’obtenir des données personnelles (notamment bancaires) ou un transfert d’argent.
Par ailleurs, sans qu’il s’agisse cette fois d’une fraude, la DGCCRF précise que les annonces de livraisons rapides ou sous délais courts (gratuites ou payantes) doivent être appréhendées par le consommateur avec précaution aux vues des circonstances actuelles qui ne permettent pas systématiquement une livraison dans le délai attendu.
Dans un tout autre domaine, la DGCCRF a publié une Foire aux questions (FAQ) – qu’elle promet d’actualiser régulièrement – destinées à éclairer les consommateurs sur le régime issu de l’ordonnance n° 2020-315 du 25 mars 2020 relative aux conditions financières de résolution de certains contrats de voyages touristiques et de séjours en cas de circonstances exceptionnelles et inévitables ou de force majeure, dont on sait qu’elle autorise les professionnels du tourisme à proposer à leurs clients un avoir, en lieu et place du remboursement de la prestation annulée, de manière temporaire.
Si vous avez été victime d’une fraude ou que vous êtes face à un professionnel qui refuse de modifier ou d’annuler un contrat pour cause de force majeure, n’hésitez pas à nous contacter.